La sortie du confinement se précisant, il est à craindre que les usagers se détournent massivement des transports en commun au profit de la voiture ce qui ne sera pas sans risque de majoration des embouteillages et de la pollution, facteur aggravant de l’épidémie.
Le vélo est un mode de déplacement adapté à l’objectif sanitaire de distanciation sociale. Il permet aussi de réduire la saturation en occupant moins d’espace lors d’un déplacement. Dans ces conditions, la mise en place de pistes cyclables temporaires en alternative aux transports publics peut être un levier important pour faciliter la mobilité dans les prochains mois. Avec des aménagements simples à mettre en œuvre, peu coûteux et facilement ajustables, il est possible de sécuriser les déplacements à vélo de tous les nouveaux cyclistes à la sortie du confinement. La conscience de ces enjeux a d’ores et déjà amené plusieurs collectivités à prévoir des aménagements cyclables provisoires (Montpellier, Paris, Montreuil, le département de la Seine Saint Denis, Grenoble, Rennes, le Grand Lyon, Nantes, Rueil, Toulouse, Bordeaux…). Élisabeth Borne, ministre de la transition écologique, a nommé un coordinateur pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de ces dispositifs et Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, s’y est déclarée favorable.
Allez-y à vélo a envoyé un courrier demandant l’aménagement de pistes cyclables temporaires à tous les maires de l’agglomération de Cergy-Pontoise et à la communauté d’agglomération.
Nos premières propositions se portent sur :
– les bd à 4 voies de Cergy (Port, Hautil, Oise, etc.)
– le pont entre Pontoise et Saint Ouen l’Aumône
– la rue des Hayettes à Osny, qu’il faudrait réserver aux cyclistes
– la rue de Paris à Saint Ouen l’Aumône
– la rue de Vauréal à Cergy, que l’on propose de couper à la hauteur de la passerelle rouge, en laissant juste le passage des bus et circulations actives.
Liste de nos propositions en attendant les réponses des maires : liste coronapistes