L’indemnité kilométrique vélo dans les trajets domicile-travail est une mesure importante pour contribuer à atteindre les objectifs du Grenelle. Mentionnée dans le Plan National Vélo de janvier 2012, il est impératif maintenant qu’elle fasse l’objet d’une étude de mise en oeuvre pour une application dans la prochaine loi de finance.
Une des causes du désintérêt du vélo comme moyen de transport peut résider dans l’existence d’avantages fiscaux pour le contribuable, lui accordant d’inclure dans sa déclaration de revenus les frais de transport en véhicule individuel motorisé. Il s’agit là d’une mesure propre à produire de la dépendance à l’automobile avec ses effets néfastes sur l’environnement et la société, incitation à l’éloignement domicile-travail et ainsi génératrice d’étalement urbain. Des disparités, sources d’inégalité sociale et facteurs de nuisances environnementales, existent également dans les différents régimes d’indemnités kilométriques accordés aux salariés des entreprises. Les transports motorisés font fréquemment l’objet de défraiements là où l’usage du vélo est le plus souvent ignoré. Le versement transport acquitté par les employeurs pour financer le transport collectif a certes été étendu aux systèmes de vélo en libre service, mais le possesseur d’un vélo personnel rencontre bien des difficultés pour obtenir une participation à sa dépense et une reconnaissance de son engagement citoyen. La perspective de mettre en place des mesures incitatives auprès des entreprises pour qu’elles développent l’usage du vélo chez leurs salariés reste en devenir.
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